Le conflit social qui opposait les salariés de Vibracoustic à la direction de l’usine de Carquefou, en Loire-Atlantique, a pris fin après une semaine de mobilisation. En cause : un plan de restructuration prévoyant la suppression de 46 postes. Les grévistes ont obtenu des avancées significatives, notamment une indemnité supra-légale de 32.000 euros par salarié concerné. Bien que certaines revendications, notamment sur les reclassements internes, n’aient pas été entièrement satisfaites, les représentants syndicaux, dont la CFDT, saluent une victoire partielle. Le vote favorable à la reprise du travail marque la fin d’un bras de fer tendu, symbole des tensions persistantes dans l’industrie automobile face aux mutations structurelles. L’usine de Vibracoustic, spécialisée dans les systèmes antivibratoires, reste confrontée à une baisse de la demande et à la nécessité d’adapter ses capacités industrielles. Ce conflit illustre les fragilités d’un tissu industriel en pleine transition, confronté aux exigences de compétitivité, mais aussi aux attentes sociales des salariés. Il pose une nouvelle fois la question du dialogue social dans les plans de transformation des sites industriels en France.