La start-up rémoise Latitude, spécialisée dans la conception de petits lanceurs spatiaux, n’a pas été retenue par l’Agence spatiale européenne dans le cadre du concours European Launcher Challenge. Cette décision constitue un revers notable pour l’entreprise, qui ambitionne de devenir un acteur européen majeur de l’accès à l’orbite basse pour les charges utiles légères. Fondée à Reims, la jeune pousse, qui emploie 170 personnes, avait misé sur ce programme européen pour renforcer sa visibilité et obtenir un soutien stratégique dans la poursuite de ses développements technologiques. Bien que son chiffre d’affaires reste modeste, s’élevant à seulement 10 000 euros en 2023, Latitude bénéficie d’une reconnaissance croissante dans le secteur de l’aérospatial. Ce non-soutien de l’ESA pourrait néanmoins compliquer la sécurisation de financements futurs. L’entreprise reste déterminée à poursuivre son programme de développement, misant sur ses innovations et la montée en puissance de la demande européenne pour des solutions de lancement alternatives.
Latitude recalée par l’Agence spatiale européenne
