La start-up rémoise Plasticentropy a entamé une levée de fonds de 800 000 euros pour financer un démonstrateur industriel à hauteur de 3,3 millions d’euros. L’objectif est de valider à l’échelle pilote une enzyme capable de décomposer le polyéthylène, un des plastiques les plus répandus, en s’inspirant du métabolisme de la larve Galleria mellonella. Cette avancée biotechnologique ouvre la voie à une valorisation des résidus en produits à haute valeur ajoutée dans les secteurs de la cosmétique et de l’entretien. Le projet ambitionne de réduire significativement l’impact environnemental des plastiques non recyclables. Plasticentropy s’inscrit dans une nouvelle génération de jeunes pousses issues de la bioéconomie, positionnées à l’interface entre écologie industrielle et innovation de rupture.