L’Assemblée nationale a adopté un amendement ouvrant la voie à une relance de la centrale nucléaire de Fessenheim, arrêtée en 2020. Cette décision, portée par le groupe RN, s’inscrit dans un projet de loi plus large sur la relance du nucléaire civil en France. Le texte envisage notamment la construction de 14 nouveaux réacteurs EPR d’ici 2030 et un objectif de 27 GW de capacité installée à l’horizon 2050. Bien que l’amendement n’ait pas de valeur normative immédiate, il pèse politiquement dans les futures orientations de la politique énergétique française. Le cas Fessenheim cristallise les enjeux de souveraineté énergétique, de transition écologique et d’acceptabilité sociale. Sa remise en service, si elle devait être confirmée, nécessiterait des investissements lourds, mais marquerait un changement d’orientation dans la stratégie énergétique nationale.