La société Son, spécialiste des nanoparticules et implantée à Bretenière, traverse une période critique. Le tribunal de commerce de Dijon a récemment prononcé l’ouverture d’une procédure de sauvegarde judiciaire à son encontre. Avec un chiffre d’affaires de 100 000 euros et un effectif de trois salariés, l’entreprise vise par cette démarche à restructurer ses activités et protéger son patrimoine face à des difficultés économiques croissantes. Cette décision intervient dans un contexte de forte concurrence et de tensions sur le marché des technologies avancées, où les investissements en recherche et développement pèsent lourdement sur la trésorerie des petites structures. La procédure permettra à Son de suspendre ses paiements tout en élaborant un plan de redressement. Ce dispositif judiciaire est souvent utilisé par les entreprises technologiques pour gagner du temps face à des créanciers pressants, en espérant relancer leur activité à terme.